A L'OMBRE DE TAHA HUSSEIN

UN CITOYEN QUI S'INTERESSE A LA MARCHE DU SIECLE

dimanche 2 janvier 2011

MES MEILLEURS VŒUX DE NOUVEL AN… A MA GUISE !

Je n’ai rien trouvé de mieux (ni de manière plus originale) que de vous présenter mes souhaits de fin d’année, à travers ces quelques extraits de poésie choisis selon mes goûts personnels (pardonnez mon égoïsme), et puisés dans des œuvres dont la lecture avait bercé mon adolescence (pour certaines) et illuminé mon âge adulte (pour d’autres).

Voici donc, présentés dans un ordre plus ou moins chronologique (pour ce qui concerne mon baptême initiatique à ses oeuvres), quelques fragments de poèmes, hymnes à l’Amour, à la Liberté et à l’Espoir…extraits raccourcis, à bon escient, (juste pour vous donner l’envie d’en savoir plus) de quelques poètes illustres, dont je vous joins les liens (pour augmenter votre plaisir, si le cœur vous en dit…)




NIZAR KABBANI : né le 21 mars 1923 à Damas, et mort le 30 avril 1998 à Londres. C’était un poète syrien dont la poésie casse l’image traditionnelle de la femme arabe et invente un langage nouveau, proche de la langue parlée et riche de nombreuses images empruntées au monde de l’enfance. Nizar est considéré comme l’un des plus grands poètes contemporains de la langue arabe. (Wikipédia).

(Nizar Kabbani, Poèmes chantés et autres succès, Editions Marsam, 2007, page 9)

NE ME DEMANDEZ PAS

Ne me demandez surtout pas le nom de celui que j’aime
De peur que ne s’en répande le parfum délicat

Si vraiment je vous en révélais une seule lettre
Les lilas en envahiraient tous les sentiers

Ne me demandez surtout pas le nom de celui que j’aime
Vous en découvrirez le nom dans le cours des ruisseaux

Dans l’envole folâtre du papillon
Dans la bise marine dans la fraîcheur des parages
Dans la mélodie de tous les rossignols
Ne me demandez surtout pas le nom de celui que j’aime
Vous le trouverez dans les généreuses pluies hivernales
Et dans l’offrande que répandent les lourds nuages

[…]

ALPHONSE DE LAMARTINE : de son nom complet Alphonse Marie Louis de Prat de Lamartine, né à Mâcon le 21 octobre 1790 et mort à Paris le 28 février 1869, est un poète et prosateur en même temps qu’un homme politique français. Il représente l’une des grandes figures du romantisme poétique en France (Wikipédia).


     
(Lamartine Poésies, Collection du flambeau, Hachette, 1956, page 25 et 50)

L’ISOLEMENT

Souvent sur la montagne, à l’ombre du vieux chêne,
Au coucher du soleil, tristement je m’assieds ;
Je promène au hasard mes regards sur la plaine,
Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds.

Ici gronde le fleuve aux vagues écumantes ;
Il serpente, et s’enfonce en un lointain obscur ;
Là le lac immobile étend ses eaux dormantes
Où l’étoile du soir se lève dans l’azur.

Au sommet de ces monts couronnés de bois sombres,
Le crépuscule encor jette un dernier rayon ;
Et le char vaporeux de la reine des ombres
Monte, et blanchit déjà les bords de l’horizon.

[…]
Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières,
Vains objets dont pour moi le charme est envolé ?
Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères,
Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé !

LE LAC

Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
Ne pourrons-nous jamais sur l’océan des âges
Jeter l’ancre un seul jour ?

Ô lac ! l’année à peine a fini sa carrière,
Et près des flots chéris qu’elle devait revoir,
Regarde ! je viens seul m’asseoir sur cette pierre
Où tu la vis s’asseoir !

Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes,
Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés,
Ainsi le vent jetait l’écume de tes ondes
Sur ses pieds adorés.




LOUIS ARAGON : est un poète, romancier, journaliste et essayiste français, né le 3 octobre 1897 à Neuilly-sur-Seine et mort 24 décembre 1982 à Paris. Il est également connu pour son engagement et son soutien au Parti communiste français de 1930 jusqu’à sa mort (Wikipédia)

(Louis Aragon, extrait de « Les Yeux d’Elsa », édition Seghers.)

LES YEUX D'ELSA

Tes yeux sont si profonds qu’en me penchant pour boire
J’ai vu tous les soleils y venir se mirer
S’y jeter à mourir tous les désespérés
Tes yeux sont si profonds que j’y perds la mémoire

A l’ombre des oiseaux c’est l’océan troublé
Puis le beau temps soudain se lève et tes yeux changent
L’été taille la nue au tablier des anges
Le ciel n’est jamais bleu comme il est sur les blés

Les vents chassent en vain les chagrins de l’azur
Tes yeux plus clairs que lui lorsqu’une larme y luit
Tes yeux rend jaloux le ciel d’après la pluie
Le verre n’est jamais si beau qu’à sa brisure

(Louis Aragon, La Diane française suivi de En étrange pays dans mon pays lui-même, éditions Seghers, 9° édition, 1979, p 19)


Celui qui croyait au ciel



Celui qui n’y croyait pas
Tous deux adoraient la belle
Prisonnières des soldats
Lequel montait à l’échelle
Et lequel guettait en bas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Qu’importe comment s’appelle
Cette clarté sur leurs pas
Que l’un fut de la chapelle
Et l’autre s’y dérobât
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Tous les deux étaient fidèles
Des lèvres du cœur des bras
Et tous les deux disaient qu’elle
Vive et qui vivra verra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas




PAUL VALERY : d’origine italienne par sa mère et corse par son père, Paul Valéry est né à Sète le 30 octobre 1871. Passionné de lecture, il découvre Gautier, Baudelaire, Poe puis Mallarmé qu’il admirera et dont il subira l’influence. Après l’épisode de la « nuit de Gênes », il croit alors renoncer à la littérature au profit des mathématiques qu’il avait d’abord détestées. Peu après, Valéry s’installe définitivement à Paris. (Anthologie de la Poésie Française, Editions Larousse, 1998, Jean Orizet, page 466.

CHARMES

LE CIMETIÈRE MARIN

[ …]

Tu n’as que moi pour contenir tes craintes !
Mes repentirs, mes doutes, mes contraintes
Sont le défaut de ton grand diamant…
Mais dans leur nuit toute lourde de marbres
Un peuple vague aux racines des arbres
A pris déjà ton parti lentement.

Ils ont fondu dans une absence épaisse,
L’argile rouge a bu la blanche espèce,
Le don de vivre a passé dans les fleurs !
Où sont des morts les phrases familières,
L’art personnel, les âmes singulières ?
La larve file où se formaient des pleurs.

Les cris aigus des filles chatouillées,
Les yeux, les dents, les paupières mouillées,
Le sein charmant qui joue avec le feu,
Le sang qui brille aux lèvres qui se rendent,
Les derniers dons, les doigts qui les défendent,
Tout va sous terre et rentre dans le jeu !





OMAR KHAYYAM : l’écrivain et savant persan connu en francophonie sous le nom de Omar Khayyâm ou de Khayyâm, serait né le 18 mai 1048 à Nichapur en Perse (actuel Iran) où il est mort le 4 décembre 1131.

(«ROBAIYAT» Présentation, traduction et notes : Hassan Rezvanian/Editions Imprimerie Nationale/1993, page 41)

26
Ni toi ni moi, nous ne connaissons les secrets de l’éternité.
Ni toi ni moi, nous ne sommes en mesure d’en dévoiler le mystère.
Toi et moi, derrière le rideau, nous faisons les frais de la conversation :
Le rideau une fois levé, ni toi ni moi, nous n’existerons plus !

27
Sur cette mer de l’existence surgie de l’invisible,
Personne n’a procédé à des recherches profondes.
Chacun débite un mot selon son humeur :
Mais, telle qu’elle est, personne ne sait en parler !

28
Les corps célestes qui peuplent ce palais
Déconcertent les sages.
Hé ! ne perds point le fil de la sagesse,
Car ceux qui sont les plus ingénieux restent les plus perplexes !


(CHAGRINS ET DESESPOIR, Wikipédia, traduction de F. Toussaint pour les trois quatrains qui suivent)

(VIII)
En ce monde, contente-toi d’avoir peu d’amis.
Ne cherche pas à rendre durable
la sympathie que tu peux éprouver pour quelqu’un.
Avant de prendre la main d’un homme,
demande-toi si elle ne te frappera pas, un jour.

(CXX)
Tu peux sonder la nuit qui nos entoure.
Tu peux foncer sur cette nuit… Tu n’en sortiras pas.
Adam et Eve, qu’il a dû être atroce, votre premier baiser,
puisque vous nous avez créés désespérés !

LUCIDITE ET SCEPTICISME

(CXLI)
Contente-toi de savoir que tout est mystère :
la création du monde et la tienne,
la destinée du monde et la tienne
Souris à ces mystères comme à un danger que tu mépriserais.



MAHMOUD DARWICH  : né le 13 mars 1941 à Al-Birwah en Galilée (Palestine sous mandat britannique) et mort le 9 août 2008 à Houston (Texas, Etats-Unis), est une des figures de proue de la poésie palestinienne. Profondément engagé dans la lutte de son peuple, il n’a pour autant jamais cessé d’espérer la paix et sa renommé dépasse largement les frontières de son pays. Il était le président de l’Union des écrivains palestiniens. (Wikipédia)



(Le Monde diplomatique "Etat de siège" un poème inédit de Mahmoud Darwich, Ramallah, janvier 2002)

ETAT DE SIEGE

Ici, aux pentes des collines, face au crépuscule et au canons du temps
Près des jardins aux ombres brisées,
Nous faisons ce que font les prisonniers,
Ce que font les chômeurs :
Nous cultivons l’espoir.

Un pays qui s’apprête à l’aube. Nous devenons moins intelligents
Car nous épions l’heure de la victoire :
Pas de nuit dans notre nuit illuminée par le pilonnage.
Nos ennemis veillent et nous ennemis allument pour nous la lumière
Dans l’obscurité des caves.

Ici, nul « moi ».
Ici, Adam se souvient de la poussière de son argile.

[…]

(Mahmoud Darwich, Rameaux d’olivier, 1964)

IDENTITE
INSCRIS :

[…]

Inscris
Que je suis Arabe
Que tu as raflé les vignes de mes pères
Et la terre que je cultivais
Moi et mes enfants ensemble
Tu nous as tout pris hormis
Pour la survie de mes petits-fils
Les rochers que voici
Mais votre gouvernement va les saisir aussi
… à ce que l’on dit !

DONC

Inscris !
En tête du premier feuillet
Que je n’ai pas de haine pour les hommes
Que je n’assaille personne mais que
Si j’ai faim
Je mange la chair de mon Usurpateur
Gare ! Gare ! Gare
A ma fureur !




ADONIS : est le pseudonyme d’Ali Ahmed Saïd Esber, un poète et critique littéraire syro-libanais d’expression arabe et française, né le 1 janvier 1930. Son pseudonyme se réfère au dieu d’origine phénicienne, symbole du renouveau cyclique. (Wikipédia)




(ADONIS : INDEX DES TRAVAUX DU VENT)

J’ai écrit mon identité
A la face du vent
Et j’ai oublié d’écrire mon nom

Le temps ne s’arrête pas sur l’écriture
Mais il signe avec les doigts de l’eau

Les arbres de mon village sont poètes
Ils trempent leur pied
Dans les encriers du ciel

Se fatigue le vent
Et le ciel déroule une natte pour s’y étendre.

La mémoire est ton ultime demeure
Mais tu ne peux l’y habiter
Qu’avec un corps devenu lui-même mémoire

Dans le désert de la langue
L’écriture est une ombre
Où l’on s’y abrite.

[…]

(L’Orient- Le Jour du 12 mars 1998 et traduit de l’arabe par François Xavier)


KHALIL GIBRAN : figure en bonne place parmi les poètes et peintres issus du Moyen-Orient, grâce notamment à son recueil : Le Prophète. Né au Liban (1883 à Bcharré – 1931 à New York) Il a ensuite séjourné en Europe et surtout aux Etats-Unis où il a passé la majeure partie de sa vie.




(Les miroirs de l’âme, publié sous la direction d’André dib Sherfan, Editions de Mortagne, 1986, page 106)



LE ROUGE-GORGE

Oh, rouge-gorge, chante ! Car dans le chant
est le secret de l’éternité.

Je voudrais être comme toi, libéré des prisons
et des chaînes.

Je voudrais être comme toi, une âme qui vole
par-dessus les vallées,
Buvons la lumière comme on boit le vin
dans des coupes éthérées.
Je voudrais être comme toi, innocent, satisfait
et joyeux,
Ignorant le futur, oublieux du passé.

Je voudrais être comme toi, en beauté, en grâce
et en élégance,
Avec le vent qui m’ouvre les ailes
pour que les orne la rosée.

[…]

(Pensées et méditations, Editions de Mortagne, 1988, page 136)

PERFECTION

Tu me demandes, mon frère, quand l’homme
atteindra
La perfection. Voici ma réponse :
L’homme approche de la perfection quand il
Se sent un espace infini et une mer
Sans rivages,
Un feu perpétuel, une lumière
Inextinguible,
Un vent calme ou une tempête furieuse, des
Cieux tonitruants ou un ciel pluvieux,
Un ruisseau chantant ou un ruisselet gémissant,
un arbre en fleurs
Au Printemps, ou un rameau nu
En Automne,
Une montagne qui se dresse ou une vallée qui
descend,
Une plaine fertile ou un désert.

[…]


STIG DAGERMAN : est un écrivain et journaliste suédois né le 5 octobre 1923 à Älvkarlebyn et mort le 4 novembre 1954 à Danderyd. Stig Dagerman fut l’un des écrivains suédois les plus importants des années 1940. De 1945 à 1949, il publia avec un succès considérable un grand nombre d’œuvres littéraires et journalistiques. Puis soudain, et sans raison apparente, il s’arrêta d’écrire. C’est au cours de l’automne 1954 que les Suédois apprirent que Stig Dagerman, l’écrivain le plus emblématique de sa génération, avait été retrouvé mort dans sa voiture dont il avait fermé les portières et laissé le moteur tourner (Wikipédia).


Voici quelques liens pour mieux connaître cet écrivain absolument exceptionnel et original (dans le milieu littéraire suédois) de par l’acuité des thèmes traités et le ton engageant (persuasif ?) utilisé dans ses œuvres qui demeurent d’une modernité et d’une actualité rares parmi ses contemporains. Hélas, il est mort prématurément (pour une plus grande contribution au patrimoine littéraire suédois) et aussi très jeune (à peine 31 ans !). Je vous le recommande vivement (à travers les liens ci-dessous) et je suis sûr que vous ne serez pas déçus…



Stig Dagerman : Le rêve d’une autre vie
Entretien avec un de ses traducteurs Philippe Bouquet
Article sur Stig Dagerman dans A contretemps
Quelques uns de ses œuvres sur Actes Sud



UN FRERE DE PLUS

(Ce court poème est dédié par l’auteur à la Croix Rouge, "En broder mer", Vårt röda kors nr 6, 1954)

Tu ne peux refaire le monde.
Calme ton âme violente !
Une seule chose tu peux faire :
A un nouvel être humain, du bien.

Mais cela est déjà tant
Que les étoiles elles-mêmes sourient.
Un homme affamé de moins
Est aussi un frère de plus.


(Billets quotidiens « Dagsedlar », 23 février 1954, poèmes satiriques, publiés dans le quotidien suédois Arbetaren du 1944-1954)


STIG DAGERMAN – UN JOUR PAR AN (1954)

Un jour par an on devrait faire semblant
Que la mort aille s’inscrire au chômage,
Que nul ne puisse plus perdre son courage,
Que personne ne soit tué pour quelques francs.

Les catastrophes dormiraient calmement,
A leur hôtel, jusques au lendemain.
Nul sur son frère ne porterait la main,
Nul ne quitterait ce monde volontairement.

Plus d’incendies, plus aucun enterrement,
Les assassins eux-mêmes feraient la grève.
Vous pensez sûrement : ce n’est qu’un rêve.
Moi, je dis seulement : faisons semblant.



Ce fut long — peut-être — cette particulière présentation des vœux : (l’idée au début n’était pas de vous exposer un si long éventail de poèmes, mais mes sentiments l’ont emporté sur mes intentions, et donc j’ai succombé au plaisir de relire quelques "anciens" quatrains dont je n’ai gardé que des bribes épars en mémoire). C’est pourquoi je vous demande d’être indulgents si cette "tirade" d’extraits ne correspond pas parfaitement à vos goûts : je comprends que les goûts et les couleurs… mais si vous avez de meilleures propositions, je vous attends !

Néanmoins, arrivé à la fin de ce florilège de poèmes, (et le fait qu’ils soient d’origines et d’époques différentes, renforcent mon sentiment) je suis absolument surpris (j’affirme solennellement que mes choix sont le pur résultat du hasard) d’observer qu’à travers des époques successives et des générations qui se sont succédés, le souci principal de l’homme a toujours été et demeure : l’amour, la liberté et l’espoir (d’une vie meilleure !).

N’est-ce-pas de bonne augure que nous terminions l’année sur cette note optimiste qu’est : l’espoir (d’une vie meilleure !) et l’amour du prochain !

ALORS TOUS MES VŒUX DE REUSSITE DANS VOS RESOLUTIONS POUR 2011 !

3 commentaires:

  1. Fantastique! Je me rends compte que j'avais oublié la profondeur de la langue francaise - peut-être ai-je mieux apprécié Stig Dagerman en francais finalement? Lamartine reste un amour de jeunesse immortel (me souviens des cours de francais) et j'aurais rajouté Baudelaire à la liste, bien qu'il soit plus noir. Un favori que je peux encore reciter par coeur: Horloge (Les Fleurs du mal).

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  2. polyglotte: tu lis le suédois? Le style de Dagerman en suédois, surtout en prose, est encore meilleur...

    à l'ombre de taha hussein: je t'ai lancé un défi ici: http://ibnkafkasobiterdicta.wordpress.com/2011/01/05/cette-annee-ce-sera-un-post-par-jour/

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  3. à ibnkafka:j'ai répondu à ton défi aujourd'hui, en y modifiant le paramètre de fréquence...Je remarque d'ailleurs aujourd'hui même que tu as accéléré ton propre rythme! Pour t'imiter il faut se lever de bonheur! Au sens propre et au figuré!

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