La crise russo-ukrainienne
La lecture de quelques commentaires sur la crise
ukrainienne, publiés dans les médias occidentaux (Le Monde, The Guardian, RFI)
a suscité chez moi quelques interrogations… Dont je m’empresse de publier
l’essentiel ci-dessous :
En effet, il me paraît totalement improductive, voire sans
issue, la médiation de paix en cours en ce moment, entre l'Ukraine et la
Russie, initiée par l'Union Africaine.
Comment attendre d'une médiation une quelconque initiative
de paix, en l'occurrence un cessez-le feu (pour entamer de véritables
négociations et non des esquisses de propagandes) si d'abord, la composition de
la Délégation Africaine comprend en son sein un allié de poids de la Russie en
la personne de Cyril Ramaphosa (Président de l'Afrique du Sud), et si ensuite
la Russie affiche dans le même temps son MEPRIS sans vergogne à cette
initiative, en bombardant les environs de Kiev en pleine visite des médiateurs Africains, dont notamment le Président en
exercice de l'UA, Azali Assoumani ! Comment qualifier cette attitude peu
« courtoise » et sans scrupule du maître du Kremlin, qui ignore jusqu’aux
règles les plus élémentaires de la Diplomatie…
Aussi longtemps qu’aucun progrès décisif sur le terrain,
d’un camp par rapport à l’autre, ne vient bousculer leur certitude, le
principal obstacle à un début de prémisse de négociations entre les
belligérants reste l'attitude OBSTINEE et SANS CONCESSION de POUTINE à
l'encontre de son ennemi juré Zelensky. L'autre obstacle et non le moindre
demeure les velléités arrogantes de l'OTAN à vouloir encercler indéfiniment la
Russie, la reléguant au statut d’ennemi potentiel, sournois et difficilement
gérable, dont il faut annihiler les capacités de nuisance…
La seule issue qui me parait plausible c’est une défaite
(improbable ?) de l’armée russe, à la suite de laquelle l’éviction de
Poutine (par les services de sécurité et quelques officiers dissidents de
l’Etat Major) paraît une conséquence évidente dans l’enchainement des
événements de cette crise, et dans la foulée, le lancement des élections pour
désigner un successeur du maitre actuel du Kremlin, moins marqué par
l’idéologie « stalinienne » de Poutine, plus acquis aux valeurs
universelles de Droit et de Liberté, et plus ouvert au dialogue et à la
coopération avec le monde occidental qui l’entoure. (La Russie ne s’en portera
que MIEUX !)
Mais vu sur cet angle, cela paraît un pur fantasme que personne d’entre nous, aussi naïf soit-il, ne peut se permettre d’imaginer sans passer pour un novice invétéré, peu porté sur les questions de géopolitique…
Ce que je suis sans doute !