A L'OMBRE DE TAHA HUSSEIN

UN CITOYEN QUI S'INTERESSE A LA MARCHE DU SIECLE

jeudi 22 juin 2023

 

                   La crise russo-ukrainienne

         


La lecture de quelques commentaires sur la crise ukrainienne, publiés dans les médias occidentaux (Le Monde, The Guardian, RFI) a suscité chez moi quelques interrogations… Dont je m’empresse de publier l’essentiel ci-dessous :

En effet, il me paraît totalement improductive, voire sans issue, la médiation de paix en cours en ce moment, entre l'Ukraine et la Russie, initiée par l'Union Africaine.

Comment attendre d'une médiation une quelconque initiative de paix, en l'occurrence un cessez-le feu (pour entamer de véritables négociations et non des esquisses de propagandes) si d'abord, la composition de la Délégation Africaine comprend en son sein un allié de poids de la Russie en la personne de Cyril Ramaphosa (Président de l'Afrique du Sud), et si ensuite la Russie affiche dans le même temps son MEPRIS sans vergogne à cette initiative, en bombardant les environs de Kiev en pleine visite des médiateurs  Africains, dont notamment le Président en exercice de l'UA, Azali Assoumani ! Comment qualifier cette attitude peu « courtoise » et sans scrupule du maître du Kremlin, qui ignore jusqu’aux règles les plus élémentaires de la Diplomatie…

Aussi longtemps qu’aucun progrès décisif sur le terrain, d’un camp par rapport à l’autre, ne vient bousculer leur certitude, le principal obstacle à un début de prémisse de négociations entre les belligérants reste l'attitude OBSTINEE et SANS CONCESSION de POUTINE à l'encontre de son ennemi juré Zelensky. L'autre obstacle et non le moindre demeure les velléités arrogantes de l'OTAN à vouloir encercler indéfiniment la Russie, la reléguant au statut d’ennemi potentiel, sournois et difficilement gérable, dont il faut annihiler les capacités de nuisance…

La seule issue qui me parait plausible c’est une défaite (improbable ?) de l’armée russe, à la suite de laquelle l’éviction de Poutine (par les services de sécurité et quelques officiers dissidents de l’Etat Major) paraît une conséquence évidente dans l’enchainement des événements de cette crise, et dans la foulée, le lancement des élections pour désigner un successeur du maitre actuel du Kremlin, moins marqué par l’idéologie « stalinienne » de Poutine, plus acquis aux valeurs universelles de Droit et de Liberté, et plus ouvert au dialogue et à la coopération avec le monde occidental qui l’entoure. (La Russie ne s’en portera que MIEUX !)

 Mais vu sur cet angle, cela paraît un pur fantasme que personne d’entre nous, aussi naïf soit-il, ne peut se permettre d’imaginer sans passer pour un novice invétéré, peu porté sur les questions de géopolitique… 

Ce que je suis sans doute !