A L'OMBRE DE TAHA HUSSEIN

UN CITOYEN QUI S'INTERESSE A LA MARCHE DU SIECLE

mardi 21 décembre 2010

DIALOGUE DE SOURDS !



Deux individus que le hasard a réuni par pure coïncidence, sont assis côte-à-côte, dans un vol "imaginaire", pour un pays lointain…


Après le décollage, une conversation s’est installée entre nos deux compères, d’abord anodine et polie, puis au fur et à mesure, abordant des sujets qui soulèvent des questions dérangeantes…

Par commodité donnons- leur des noms, et imaginons qu’il s’agit de BILADI et AJAMI. Voici leurs propos :


AJAMI : Vous portez là une jolie Gandoura aux couleurs chatoyantes ! Corrigez-moi si je me trompe, mais vous venez de ce pays dont on dit qu’il est gouverné par un jeune Roi qui ne ménage pas ses efforts pour "moderniser" son Royaume et le rendre "accueillant" pour ses innombrables visiteurs !

BILADI : Vous êtes trop gentil cher Monsieur ! Si ma Gandoura vous plaît, je vous l’offre ! J’en ai une autre dans mes bagages, tout aussi belle…

AJAMI : Je vois que je ne me suis pas trompé ! Vous êtes bien de ce pays "émergeant" dont les visiteurs apprécient beaucoup la Générosité !

BILADI : C’est possible, c’est possible…Mais dites-moi, vous qui venez d’un pays qui tient la Morale au pinacle de la Civilisation, vous me voyez encore sous le choc ! Comment un si Haut Dignitaire Religieux, aussi pieux et respectable que le Pape (Souverain Pontife s’il en est), peut-il autoriser l’utilisation des "préservatifs" dans les relations sexuelles, en favorisant ainsi la permissivité et la débauche parmi la population ?!



AJAMI :  Tiens tiens ! Vous me prenez de court cher Monsieur ! C’est là en effet un sujet d’actualité. Je perçois chez vous comme un léger ressentiment ! Permettez-moi de corriger un tant soit peu votre opinion sur le sujet : si notre Pape a autorisé — dans certains cas seulement — l’utilisation des "préservatifs", c’est surtout en direction de certaines communautés (connues pour leurs pratiques sexuelles non-conformes aux règles convenues) ou aux relations sexuelles extra conjugales).
Admettez avec moi que le langage de la franchise, quand il s’agit de sexualité, et de la part d’une Autorité Religieuse de surcroît aussi emblématique que le Pape, est une démarche courageuse mais surtout salutaire pour la prévention des maladies sexuellement transmissibles et contre leur propagation, et notamment ce fléau ravageur du siècle qu’est le SIDA.


BiLADI : Vous m’en voyez ravi pour vos citoyens cher Monsieur! Pourvu qu’ils se conduisent "civilement" quand ils sont en visite chez-nous !
Voyez-vous, chez-nous le problème est résolu par avance : notre religion interdit les relations sexuelles avant le mariage !! Et d’ailleurs, dans Sa Grande Mansuétude, et pour prévenir les "appétits" sexuels des hommes, Dieu leur a permis d’avoir quatre femmes légitimes ! A condition qu’ils soient équitables et impartiaux dans leurs rapports avec elles...Conditions évidemment difficiles à remplir! (Rires de nos deux compères).

AJAMI :  Je suis confondu devant tant de sagesse . Décidément, l’exotisme oriental nous séduira toujours…

C’est vrai que nous avons des conceptions différentes sur nombres de sujets, et des approches différentes pour les circonscrire.  Mais passons !
 Puisque vous m’interpellez sur des questions d’actualité, je dois vous avouer que je suis moi-même un peu "médusé" devant la situation peu enviable — il faut le souligner — des médias dans votre pays : comment peut-on "prôner" l’ouverture et la liberté d’opinion par les autorités de votre pays, et en même temps pousser à la faillite et donc à la disparition pure et simple des titres prestigieux qui participent — avec beaucoup de panache et de professionnalisme — à donner du Royaume l’image d’un pays qui avance sur la voie de la Modernité, pratiquant la libre opinion et l'objectivité dans le traitement de l'information ?!
La justice dans votre pays est-elle à ce point incompétente — pour ne pas dire suicidaire — ou agit-elle sur ordre ? Comme je suis journaliste moi-même, vous comprenez que je sois spécialement préoccupé !



BiLADI : A regarder de plus près, je ne sais pas si mon pays est le seul "malade" de sa justice…Regardez ce qui se passe chez-vous avec "l’Affaire Bettencourt" (dont les malversations fiscales et délits de corruption flagrants sont étalés au grand jour, sans oublier les "cambriolages ciblés" d’ordinateurs (dans des rédactions réputées pour le
professionnalisme de leurs journalistes spécialistes de l’investigation). Le "fantôme" du Pouvoir (tantôt bienveillant, tantôt vengeur) plane au-dessus de ces "affaires", et pour ne rien vous cacher, cela ne semble pas gêner outre mesure les tenants de la transparence et de la démocratie chez vous!
Quelle était la réaction de la justice devant ces cas impardonnables "d’abus de pouvoir" et de détournements de fonds?


AJAMI :  Je vous l’avais dit au début, vos traditions culturelles laissent percer une certaine sagesse qui me laisse dubitatif parfois : un dicton de chez-vous ne dit-il pas ceci : un chameau ne voit que les bosses de celui devant lui, pas les siennes propres ! Mais passons, passons !



Cependant — puisque nous parlons de corruption — dites-moi : qu’est-il advenu de ces hauts fonctionnaires et Directeurs d’entreprises ou de banques (leaders dans leur secteur) tous accusés de corruption aggravée, de détournements de fonds et d’abus de pouvoir, que la  Cour Des Comptes de votre pays a "épinglés" dans son rapport annuel de 2008. Et jusqu’à votre Premier Ministre, impliqué (il y a peu) dans une affaire "d’investissement de fonds étrangers" ayant débouché sur une inqualifiable escroquerie qui a fait beaucoup de victimes (parmi les petits salariés !).

Est-ce que la justice chez-vous est conçue comme une prestation nationale à régimes variables : radicale et exécutoire pour les "gens d’en-bas", et clémente et laxiste pour les "gens d’en-haut"? (pour reprendre une formule bien de chez-nous). Excusez ma franchise, mon métier l’exige, vous le comprenez bien.

BiLADI : Laissez-moi rire cher monsieur le Journaliste !(ne le prenez pas comme un manque de civilité de ma part !). Mais que faites-vous du cas de votre ancien Président de la République qui traîne derrière lui plusieurs "casseroles", dont celle relative à des "salaires fictifs" versés à des "fonctionnaires fantômes" (du temps où il était Maire de la Capitale) n’est pas la moindre entorse (à la légalité) dans son comportement scandaleux et indigne de la part d’un ancien Premier Ministre et Maire d'une prestigieuse capitale : Paris !

AJAMI : Quelqu’un qui nous entendrait parler ainsi pourrait croire que nous jouions à une "partie de Ping-pong", vous ne trouvez pas ? Et pourtant, tant de "sujets sensibles" sont évoqués…Et nous nous efforçons d'y répondre avec honnêteté me semble t-il...Sauf que nous parlons de domaines qui ne sont pas comparables…Tenez ! Prenons par exemple les traditions religieuses auxquelles vous tenez tant ! Grâce à mes quelques fréquentations "d’Imams modérés" de chez-nous, j’ai pu apprendre quelques rudiments des enseignements que véhicule votre religion, (et qui ne sont pas très éloignés  de ceux de notre propre religion d’ailleurs!). Les "préceptes" qui m’ont le plus marqué, par leur côté humanitaire indéniable, sont, dans l’ordre prioritaire :
*Oeuvrer pour le Bien et prévenir — empêcher  — le Mal.
*Assister et protéger les pauvres et les orphelins.
*Rendre une justice équitable et égale (dans son application) pour tous.
*Souhaiter — et accorder — à autrui ce que l’on souhaite — et accorde — à soi-même.
*Apprendre et s’instruire par "l’Ijtihad", même s’il nous en coûte — pour ce faire — d’aller en Chine !
*Donner une "Zakate" une fois l’an (une forme d’impôts sur les revenus)...

Eh bien ! Si ces judicieux préceptes étaient minutieusement appliqués par les autorités et les citoyens de votre pays, le Royaume aurait connu une autre destinée que la sienne aujourd’hui ! (sans rentrer trop dans les détails…) Ne pensez-vous pas ?

Nous qui sommes une république laïque, (grâce à nos aïeuls qui ont commencé le travail plus tôt, et aux générations successives qui ont pris et transmis le relais) grâce à notre persévérance, nous n’avons pas démérité ! Et malgré les reproches que vous nous faites, regardez objectivement la réalité en face, nous n’avons pas à rougir de nos institutions ni de nos réalisations, toutes choses confondues!

Franchement, peut-on dire la même chose de vos institutions, ou des pratiques que vous en faites?

Parce que nous considérons que la religion est affaire individuelle, et la gestion d’un pays est affaire du peuple, et des choix politiques qu'il s'est choisis en toute liberté pour vivre ensemble: c'est cela le secret de notre réussite, qui n'est pas exemplaire, je vous l'accorde! Et voici en résumé ce en quoi "vivre ensemble" consiste-t-il :

- Nous avons choisi comme mode de gouvernance l’alternance politique authentique, avec des gouvernements qui reflètent les choix politiques issus des élections libres et qui sont responsables devant un parlement élu au suffrage universel. Qui juge le travail du gouvernement en place qui applique le programme politique pour lequel le Chef de l’Etat est élu.

 - Nous avons veillé à ce que le pouvoir exécutif soit séparé du pouvoir législatif.

- Nous avons un appareil judiciaire qui fonctionne — malgré quelques couacs de temps en temps —.Et tous les justiciables sont égaux devant la loi.

- Nous plaçons la liberté d’opinion et les droits de l’homme au centre de notre système démocratique. Ainsi, le rôle des médias apparaît comme un "bouclier" naturel contre les dérives éventuelles du Pouvoir.

- Nous respectons la liberté du culte — sans restriction — et nous soutenons (avec le concours des ONG, très actives chez nous) les SDF et autres populations déshéritées, par des actions humanitaires d’envergure. La solidarité nationale chez nous (Resto du cœur, Téléthon, Sidaction) ne sont pas de vains mots .

- Nous assurons à nos enfants une éducation la plus performante possible —dans le service public — en leur assurant la poursuite de leurs études supérieures grâce à des soutiens financiers.

- Nos Universités (et Instituts Supérieurs) sont parmi les plus prestigieux au monde, et nos diplômés forment l’élite dirigeante de la République.

Sans vouloir vous vexer, votre pays n’est pas encore au bout de ses peines en matière de développement et de mise à niveau socio-économique comparable au nôtre. Il empreinte la voie certes, mais avec beaucoup d’improvisations et de tâtonnements. Le fait d’y croire c’est déjà essentiel, je suppose !.

BiLADI : Vous l’avez dit tout à l’heure, nous parlons de sujets incomparables, parce que obéissant à des contextes diamétralement opposés. Je vous l'accorde, je suis admiratif devant ces belles réalisations...Mais n'oublions pas :

*Votre parcours a commencé voici plus de deux siècles (après la Révolution de 1789).
*Vous n’avez pas connu d’Occupation à proprement parler (sinon une très brève période de 5 ans par l’Allemagne).
*Vous avez profité du Plan Marshall (pour la reconstruction de l’Europe).
*Vous avez opté pour la laïcité dans votre mode de gouvernement, ainsi qu’à une alternance politique issue des élections libres…(Vu les soubresauts qu'a connus votre histoire nationale, le sucés de cette dernière option n'était pas garantie d'avance!). 


Ne fût-ce que pour ces raisons (dites sommairement et sans exhaustive), et avec de la bonne volonté derrière, il y a de quoi pavoiser et être fier du résultat : parce que vous avez pris un élan étendu sur le temps ; parce que vous avez reçu des soutiens financiers importants ; et parce que vous avez choisi de gouverner —avec l’aval de vos concitoyens — par une méthodologie politique et non par des préceptes religieux !

Permettez-moi de vous féliciter sincèrement pour votre succès ! Mais vous entendez l’Hôtesse annoncer l’atterrissage…
Et pour ne pas oublier, voici la Gandoura que je vous ai promise…
(Il ouvre un bagage de cabine, sort un paquet joliment emballé et le tend à son voisin de voyage).

AJAMI : Votre geste me va droit au cœur cher ami, je suis gêné mais en même temps doublement enchanté : d’abord de vous avoir connu, puis de recevoir ce joli présent (qui me rappellera à mes moments perdus votre très beau pays !).


Mais pour faire honneur à la bonne tradition de mon pays (les bons procédés font de bons amis !) laissez-moi vous offrir à mon tour ce beau livre qui m’a  beaucoup impressionné par la qualité du dialogue de ses auteurs et leur érudition : il s’agit de "Loi d’Allah, loi des hommes" (liberté, égalité et femmes en Islam). De Leïla Babès et Tareq Oubrou/ Albin Michel (Avril 2002).

Vous verrez, vous qui êtes Musulman, vous serez captivé (plus que je l’étais moi-même) par le contenu de cette œuvre, riche en enseignements pratiques sur l’Islam, et vif par les réparties sans concession qui opposent deux interprétations : l’une traditionaliste "modéré", l’autre "moderniste" bien inspirée… Je vous souhaite bonne lecture !


En conclusion, que dit le "modérateur" que je suis sur ce dialogue que la pertinence des deux antagonistes a rendu audible et instructif.

Imaginer ainsi deux personnages très vraisemblables (mais néanmoins virtuels) pour confronter des opinions très éloignées en apparence (mais néanmoins assez proches dans le fond) de leurs pays respectifs m'a séduit par son côté "contrasté" et révélateur : le Marocain ayant une parfaite connaissance de l’actualité française, malgré un certain aspect "traditionaliste" de sa culture générale (enrobée d'une certaine admiration du système politique français); et un journaliste Français qui n’est pas en reste sur ses analyses "très pointues" de la situation au Maroc…et reconnaissant en filigrane que la perfection n'existe nulle part en ce bas monde, même dans cette France, tant "convoité" par les Marocains!

Leurs échanges ont révélé aussi que d’une part, le regard de l’étranger sur le Maroc reste perpétuellement marqué par les mêmes critiques sur le retard de développement qu’accuse notre pays (malgré quelques apparences trompeuses !) et sur le "style de gouvernance" que pratique le Pouvoir qui ne semble pas briller par sa probité ni par sa cohérence!

Et que d’autre part, le Marocain, (même en étant conservateur sur le plan religieux) est  parfaitement informé du système politique (laïc) français et de son mode de vie… qu’il semble apprécier (au fond de lui) au- delà de ce que lui exigent les civilités dont il se délecte avec un interlocuteur qui les lui rend bien!

Et tout cela me laisse songeur, voire un peu perplexe :

Jusqu'à quand nos sempiternels "bavardages de salon" sur les retards de développement qu'accuse notre pays? Que nous assumons par ailleurs avec résignation?
Jusqu’à quand l’immobilisme et l'incurie du Pouvoir qui dirige ce "pauvre" pays depuis son indépendance, et qui mérite vraiment mieux ?!

-     Voici donc un pays qui a subi de multiples invasions extérieures ;
-     Qui lui ont légué un patrimoine culturel et civilisationnel impressionnant ;
-     Qui fut gouverné par des Dynasties "flamboyantes" (en matière de puissance et de diplomatie);
-     Qui dispose de la plus ancienne Université (ou parmi les 2 premières) du monde ;
-     Qui a failli être lié à la Monarchie française par le lien du mariage !
-     Qui a "ouvert" (le premier parmi les pays du bassin Méditerranéen) des Délégations Diplomatiques auprès des Grandes Puissances de l’époque depuis des siècles!
-     Qui reconnut le premier l’indépendance des États-Unis !
-     Qui plus est a brillé (au moment de négocier son indépendance du Protectorat français) par une élite politique de premier plan : bien cultivée, très avertie (sur le plan politique), bien préparée pour prendre la relève, et digne par sa loyauté et son nationalisme, (à l’égard du régime qu’il soutenait fermement, la Monarchie).

      Et qu’avons-nous obtenu en fin de course ?

·    Un pays replié sur lui-même, malgré quelques velléités d’ouvertures vite réprimées (Hassan II était un monarque égocentrique et totalitaire!)
·    Une société divisée par des courants antagonistes (islamistes et modernistes) ; sans vision d’avenir (vivant au jour le jour) ; pliée sous le fardeau de l’injustice sociale, la précarité, voire (pour une large couche de la population) la médiocrité : économique, culturelle et sanitaire.
·    Une génération de politiciens (au pouvoir ou à la tête des partis) sclérosée, affaiblie et corrompue jusqu’à perdre l'infime partie de leur dignité, laissant un vaste "boulevard" à tous les mafieux et les "brigands des quatre chemins" pour s’installer et prospérer dans le pays ! Sans  vergogne !

·    Le tout sous "l’œil impavide" du véritable Pouvoir: le Palais !

 Alors même que pris à part, chaque Marocain ne rêve que d’évasion ! De fuite en avant...
 de partir…

 D’où nous vient donc ce sentiment de rejet que nous avons à l’égard de notre pays?

 Pourquoi nous "semblons" être fascinés (voire envoûtés) par la Civilisation occidentale en général, et la culture française en particulier?! Sans entreprendre la moindre démarche pour nous en rapprocher ?! 

De mon point de vue, il y a une raison toute simple et bête de banalité : la modernité et le "bon vivre" de "nos voisins" français nous fascinent vraiment ... Mais le carcan religieux qui nous tient aux chevilles nous empêche de nous "libérer" pour progresser vers la modernité. Le charme ambiant, l’Architecture, les Musées, les Spectacles, la Gastronomie, la Mode, la Littérature, tout cela nous fait rêver nous les Marocains quand nous nous rendons en France, et nous laisse comme un sentiment de frustration irrepressible : oui, nous aimons, nous Marocains, le bon goût et l'élégance dans toutes leurs manifestations, culturelles, artistiques et gastronomiques...


















Que recherchons-nous en fin de compte à travers ce regard "envieux" envers cette "civilisation" qui nous fascine?

·    Une bonne éducation pour nos enfants, via l’enseignement publique: primaire, secondaire et universitaire (la prolifération des écoles et groupes d’enseignement supérieur  privés est non seulement souvent accompagnée d’arnaques, mais pèse très lourd sur les budgets des familles).
·    Une bonne couverture médicale généralisée (la CNSS a déjà commencé son "parcours de combattant" avec l'AMO: Tiendra t-il le pari?)
·    Une bonne justice sociale (à quand la réforme tant proclamée de la Justice?) et non l'abus du pouvoir et les inégalités criardes qui caractérisent le tissu social, dans l'indifférence totale des autorités!
·    Une gouvernance crédible et visionnaire : le Palais doit se muer en Arbitre Suprême de la Nation, en cédant de ses prérogatives à un gouvernement  QUI GOUVERNE! qui assume ses responsabilités et qui donne la priorité aux problèmes socio-économiques et de justice sociale qui entravent la bonne marche du pays vers le progrès. 

Une bonne dose de civisme et d'hygiène (mentale et physique !) serait la bienvenue pour couronner le tout ! 


Ce sont la médiocrité et l'absence de patriotisme chez nos gouvernants qui sont responsables du préjudice que nous subissons tous, en silence !



2 commentaires:

  1. J'aime le ton optimiste qui se cache sous un état des lieux plutôt désolant de la situation du Maroc d'aujourd'hui - tu présentes qqes projets politico-socio-économiques. Mais il faudrait un leader visionnaire et charismatique pour entamer ces projets avec le soutien de la population. En fait, pour vraiment changer le Maroc, il faudrait une révolution du système éducatif, qui forme les générations futures et qui pourrait leur insuffler de nouveaux idéaux et une ambition nouvelle pour le pays.

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  2. C'est juste.Mais avant la révolution culturelle, il faut une révolution dans la mentalité des Marocains,qui va les aider à accepter les sacrifices (nécessaires) avant de "goûter" au plaisir du changement.

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