A L'OMBRE DE TAHA HUSSEIN

UN CITOYEN QUI S'INTERESSE A LA MARCHE DU SIECLE

mardi 8 octobre 2013

J’AI FAIT UN RÊVE…QU’UN JOUR LE MONDE ARABE « UNI » RENAÎT DE SES CENDRES !

J’ai évoqué plusieurs fois dans mon blog (à travers mes derniers posts), la nécessité impérative pour le Monde Arabe de se constituer en un « ensemble économique commun », seule alternative qui s’offre à lui, dans le contexte international actuel (où les puissances économiques organisées font la loi) pour émerger de son effacement politique et de sa dépendance économique, situation qui ronge graduellement (telle une maladie chronique) les fondements structurels de son "identité", en tant qu’entité politico-économico-culturelle qui compte, parmi d’autres entités plus structurées et représentatives à l'échelle internationale : que sont l’Amérique, l’Europe, et l’Asie (et la Russie dont l'influence est plus géopolitique qu' économique). 

Ce monde qui est justement dominé par 3 pôles économiques envahissants : la Super-puissance Américaine, l’Union Européenne et le Japon (qui vient de céder sa place de 2ème puissance mondiale à la Chine !)

La compétition étant ouverte (grâce à la mondialisation), d’autres grands pays se bousculent aux portillons pour les rejoindre, et devenir à leur tour des « entités économico-politiques », avec lesquelles ce monde tripartite devrait compter : ce sont  l’Inde, le Brésil et l’Afrique du Sud !

• Qu’en est-il du Monde Arabo-musulman ? Lui qui a insufflé de son génie créateur le début de la Renaissance et le Siècle des Lumières dans des disciplines diverses : médecine, mathématiques, philosophie, poésie, astronomie etc...

Notre amour propre conçoit-il — sans rechigner — que des pays comme l’Afrique du Sud et le Brésil (qu’ont-ils apporté à l’humanité comme contribution à son essor culturel, voire scientifique ?) et même l’Inde (malgré la relative notoriété de sa civilisation) puissent aspirer à « une place au soleil » parmi « les grands », pendant que le monde Arabo-musulman « croupit » dans son marasme économico-politique endémique et inqualifiable, malgré ses énormes ressources minières et financières et ses potentialités humaines et culturelles indéniables ?

• Que voyons-nous à travers l’expérience des 3 grandes puissances (le Japon compris) qui « gouvernent » le monde ?

• Que grâce à des efforts intenses et permanents (depuis la Révolution de 1789), et à des performances acquises de haute lutte, (après de multiples guerres idéologiques, de crises politiques, expériences plus ou moins heureuses en matière de politique générale et de gouvernance) que ces puissances ont accédé à l’ultime étape de leur développement, qui est la Démocratie politique, grâce à des élections libres, à l'alternance dans l'exercice du Pouvoir (qui découle fatalement de ces élections libres) ,formule magique qui, utilisée à bonne dose, a permis leur formidable progrès et le Succès universel qui est le leur aujourd'hui !

• A quand le tour du Monde Arabo-Musulman de s'engager dans un système de gouvernance démocratique, axé sur l'alternance politique, celle- là même qui a permis à l'Occident de réaliser les succès que nous lui envions ?
Au lieu de se contenter sans état d’âme de "s’abaisser" pour ramasser des miettes ! Dans un monde multipolaire conquérant !

Je suis de ceux qui considèrent que nous nous sommes fourvoyés pendant trop longtemps dans notre quête à construire une société moderne et développée (sans conviction ni moyens adéquats pour y parvenir) et qu’il est temps pour « nous » de nous secouer un bon coup, et de réaliser que pendant notre « profond sommeil » la planète terre a changé d’époque, de rythme, d’environnement et de mode de vie (de gouvernance ?) et qu’il « nous » faut nous y adapter tous — autant que nous sommes, et malgré notre richesse financière — pour assurer notre survie !

Et c’est là qu’intervient l’actualité immédiate : ce « Printemps Arabe » qui continue de captiver l’opinion internationale (par sa vigueur et sa tonalité démocratique intransigeante) n’aurait pas servi la « cause arabe » s’il ne débouche pas (après les réformes nécessaires pour « installer » la démocratie) sur une transformation radicale de nos politiques économiques, suffisamment élaborées et visionnaires, pour ouvrir la voie à une « Communauté Économique Arabe » capable de redonner vie et dynamisme à notre « génie créateur » d'antan, pour relever les défis multiples qui entravent notre émancipation et neutralisent nos efforts pour atteindre ce "développement miracle" auquel nous aspirons tous, depuis si longtemps.

Et pour ce faire, deux étapes indispensables guettent le monde arabe : se convertir à une gouvernance dont le fondement est basé sur une démocratie authentique, transparente et pratiquée avec intransigeance, conduisant à l'alternance politique comme conséquence incontournable, et une gestion des "affaires d'Etat" dans la probité et l'honnêteté requises, soucieuse de l'intérêt général et de justice sociale tant déclamés, mais jamais appliqués. A l'mage de ce qui se passe en face, chez les "occidentaux".

Et chemin faisant, quoi de mieux que de nous organiser en un vaste ensemble économico-politico-culturel, capable de rivaliser avec les grandes entités économiques existantes, tant en Europe qu'en Amérique. Et innover dans notre quête à rattraper notre retard, en ajoutant aux « anciennes humanités » les nouvelles sciences socio-technologiques : informatique, finances, énergies nouvelles, tourisme etc., dans le but de reconquérir quelque parcelle de performance dont  nous  avons besoin pour traiter d’égal à égal avec le monde qui nous entoure.

Et  finissons-en avec la soumission, la résignation et l’exploitation perpétuelle (de nos richesses) concédées à certains privilégiés occidentaux (toujours les mêmes), qui, comble d'ironie, redistribuent quelques prébendes à leurs affidés autochtones, à dessein..                                                                                                    
• Quand les Dirigeants Arabes vont-ils enfin entamer leur conversion en Chefs d’Etats modernes et démocrates, se consacrant entièrement au  bien-être de leurs concitoyens, au lieu de se comporter comme des héritiers  de Droit Divin  de l'autorité qu'ils ont confisquée à leur profit, à perpétuité, pour agir en despotes absolus, bénéficiant d’une totale impunité dans l’innommable exercice de leur Pouvoir ?


 A quoi nous servent Toute Notre Histoire, nos « vertigineuses » ressources financières, nos immenses potentialités culturelles et artistiques ainsi que notre considérable apport humain, s’ils ne sont pas mis au service d’une cause noble : celle de transformer notre région en un « vivier » culturel, économique et politique qui compte, parmi « les 3 grands », ceux-là mêmes qui « continuent de nous regarder de haut ! » pour stigmatiser notre incapacité à « muer » en Nations mûres et fiables.

• Acceptons-nous de continuer « à jouer ce rôle lamentable » au regard de nos détracteurs, ou allons-nous démontrer nos propensions à « rebondir » après la chute ?... Et notre capacité à nous «relever » par nous-mêmes ?

Ces questions me turlupinent en permanence et je ne vois pas d'issue possible pour nos gouvernants s'ils n'entament pas des REFORMES PROFONDES (le Printemps Arabe peut être un stimulant inespéré) pour arracher nos peuples de leur sous-développement, politique, économique et culturel sans tarder.
Après l’étape des réformes constitutionnelles nécessaires, toute entreprise de mise à niveau de nos institutions devrait tendre, avec détermination et énergie, à conforter les citoyens dans leurs aspirations légitimes à la liberté, à l'égalité et la dignité, dans une société apaisée et tournée vers l'avenir. Et dont le "bien-être" devrait être sa principale devise ! Sachant que le terme "bien-être" renferme un ensemble de "valeurs" de dimension universelle : justice sociale, égalité des chances, respect des droits de l'homme etc...

• Et ce « bien-être » ne veut pas dire autre chose qu' une Démocratie bien assumée, une Justice bien rendue et une Égalité des chances bien partagée.

• C’est cela qui a contribué à la notoriété des «3 grands pôles » de puissance économique dans le monde .

• Et c’est cette évidence bien comprise par nos Dirigeants Arabes, qui permettra la transition naturelle vers ce Bien-Être des citoyens, que le monde occidental a mis à son profit, après de multiples "réformes"
 
Alors, et alors seulement, la voie à l'organisation d'une "Communauté Economique Arabe" fiable, seule voie de salut qui nous soit offerte, (dans nos postures actuelles de pions sur l’échiquier international), nous est ouverte pour faire face à l’hégémonie d’un monde Occidental arrogant et à une compétition mondiale féroce !

8 commentaires:

  1. Le pédagogue :


    L’Islaam invite à l’écoute.
    L’écoute pour saisir le Sens et approfondir le Lien.
    « Ceux qui écoutent ce qui est dit et en suivent le meilleur. Ce sont ceux-là qu’Allaah a bien guidés et ce sont ceux-là les gens qui ont un cerveau » (oulou alalbaab, les personnes douées d’intelligence).
    (Alqoraane, sourate 39, Azzomar, aayate 5).
    L’écoute se nourrit de la raison pour apprendre, réapprendre, réfléchir, se remémorer comprendre, analyser, élaborer, agir.
    Allaah aide une personne à changer lorsque cette personne le veut, manifeste le désir de s’éloigner de pratiques blâmables et de suivre le convenable.
    Le monde dit « arabo-musulman », mis en coupe réglée par les pays dominants qui ont installés des « États » avec des traîtres à leur « tête », font tout pour que ce monde dit « arabo-musulman » sombre dans l’ignorance (aljahl), se lance dans la débauche, se plaise dans la vanité, se perdre dans le cynisme, rejette l’humilité, patauge dans l’erreur, persévère dans l’entêtement, entretienne la manipulation, s’accroche à l’imposture, use de la tromperie, renforce les pratiques nuisibles, multiplie les comportements malsains, s’attaque aux croyants et aux croyantes (almouminoune wa almouminaate), oublie l’engagement dans la Voie d’Allaah, tout en continuant de se référer à Allaah.
    « Allaah ne change l’état d’un peuple (Qawme) que lorsqu’ils (les individus qui le composent) changent ce qu’il y a en eux ».
    (Alqoraane, sourate 13, Arra’d, aayate 11).
    Ton rêve, des croyants et des croyantes vivent et vivront avec, en faisant de leur mieux pour sa réalisation.
    « Et l’avenir est à la piété » (wa al’aaqiba littaqwaa).
    (Alqoraane, sourate 20, Ta-ha, aayate 132).

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  2. Je regrette de dire que ton commentaire, qui exprime un point de vue personnel, ne répond pas du tout à la problématique du monde arabo-musulman d'aujourd'hui: je conçois que la religion doit être un "instrument" pour moraliser nos actions quotidiennes, mais jamais un "levier" de gouvernement! Le monde d'aujourd'hui ne doit pas être assimilé à celui de la "jahilya", époque où l'Islam est "arrivé" pour éduquer une population éparse et analphabète, "organiser" sa vie en société, et surtout "humaniser" les rapports au sein des cellules familiales...Nous vivons dans un monde complexe où de nouvelles "règles" sont introduites dans nos vies quotidiennes, "imposées" par les nouvelles technologies (les moyens de communications performants, une "finance" agressive et l'informatique révolutionnaire!) et véhiculées et vulgarisés par de nouveaux groupes de pression (partis politiques, syndicats, ONG...) où les versets coraniques que tu cites, malgré la pertinence de leur message, sont inappropriés (hors contexte?) pour apporter les solutions adéquates pour nous "sortir" des crises récurrentes provoquées par la "course à la consommation" qui résulte de l'accumulation des richesses et leur mauvaises répartitions dans le monde!
    Si l'on veut contribuer efficacement à améliorer les conditions de vie de populations "en manque de moyens", il faut adopter une attitude honnête et agir sur le terrain au lieu de "prêcher des slogans religieux" (qui restent des convictions intimes pour tout Musulman) mais qui n'ont pas la vocation de transformer "magiquement" le "gris" quotidien en "rose"!
    En conclusion, avoir la foi c'est bien, avoir raison des difficultés de la vie "moderne" c'est mieux!

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  3. Le pédagogue :


    Il est enrichissant d’échanger et concernant les questions que nous soulevons, l’Autrichien Léopold Weiss, devenu Mohammad Asad, nous apporte des éclairages précieux :

    « Ce ne furent pas les musulmans qui ont fait la grandeur de l’Islam ; c’est l’Islam qui a fait la grandeur des musulmans. Mais dès que leur foi devint routine et eut cessé d’être un programme de vie mis consciemment en pratique, l’élan créateur qui étayait leur civilisation déclina, laissant graduellement la place à l’indolence, à la stérilité et à la décadence culturelle » (Mohammad Asad, Le chemin de la Mecque, Paris, Fayard, 1976, p. 178, 179).
    Il avait écrit avant :
    « La tendance à l’imitation d’une civilisation est l’aboutissement d’un sentiment d’infériorité. Ceci n’est rien de moins que le fait des Musulmans qui imitent la civilisation occidentale. Ils opposent sa puissance, sa maîtrise technique et sa brillante surface à la triste souffrance du Monde musulman. Ils se mettent à croire, qu’à notre époque, il n’y a pas d’autre alternative au mode de vie occidental. Blâmer l’Islam pour nos propres déficiences est devenue la tendance actuelle » (Mohammad Asad, l’Islam à la croisée des chemins, Bruxelles, Éditions Renaissance, 2004, p. 110, 111).
    Est-ce que cela signifie l’opposition à tout ce qui vient d’ailleurs, comme certains et certaines le claironnent ?
    Pas du tout. « On pourrait toujours recevoir de nouvelles et positives influences d’une civilisation étrangère sans que cela ne soit destructif pour soi ».
    « Le problème auquel font face les Musulmans aujourd’hui est celui du voyageur arrivé à la croisée des chemins. Il peut rester là où il se trouve mais cela signifierait mourir de faim. Il peut choisir la route dont le panneau signale «vers la civilisation occidentale». Dans ce cas, il devra abandonner son passé pour toujours. Il peut en choisir une autre dont le panneau indique «vers la réalité de l’Islam». Seule cette route peut attirer ceux qui croient dans leur passé et dans la possibilité de le transformer en un avenir vivant » (Mohammad Asad, op.cit, p. 114).
    Bonne continuation.

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  4. Je viens de lire ton commentaire (avec du retard) et j'en suis consterné: non pas à cause du retard (détrompe-toi!) mais à cause de cette "masturbation intellectuelle" qui se veut spirituelle, à défaut d'être consensuelle...
    L'Islam n'est pas une doctrine politique, ni un système de gouvernance ni encore moins un "réservoir de potions magiques" où puiser pour trouver, dans un claquement de doigts, des solutions miracles à nos problèmes du moment! Arrêtons de faire l'amalgame, en mélangeant l'Islam à toutes les sauces!
    L'Islam est une "philosophie", un recueil de Valeurs Morales, un "guide" de spiritualité et de Bonne Conduite en société, une Religion qui clôt le cycle des Messages Divins adressés (via des Prophètes désignés par Dieu) aux humains pour parachever leurs connaissances par rapport à leur origine, à leur environnement, à l'univers, ainsi qu'à leurs devoirs à l'égard de leur Créateur...Sa Mission s'arrête là!
    Aspirer à plus de justice sociale, plus de liberté (d'opinions) plus d'égalité des chances, à une répartition plus juste des richesses, bref à une bonne gouvernance dans un système démocratique bien assumé...ce n'est pas "renier" l'Islam, ni trahir les principes fondamentaux que constitue son message, bien au contraire!!!
    En observant la déliquescence qui caractérise le Monde Arabo-Musulman aujourd'hui, et en regardant le degré de modernité et de prospérité qui nous fascine chez le Monde Occidental, on est en droit de se poser la question: Pourquoi ce décalage alors qu'on a reçu les mêmes Messages du Même Dieu?
    L'Islam n'est ni responsable de notre décrépitude, ni n'a vocation à nous en sortir comme par miracle! C'est LA POLITIQUE poursuivie par nos dirigeants depuis des décennies qui est mise en cause assurément. Et tel qu'apparaît aujourd'hui le chaos qui frappe les pays initiateurs du "Printemps Arabe" et ceux qui les ont suivi (Egypte, Syrie), je ne crois pas que les belles paroles de votre illustre inconnu Mohammad Asad pourraient les aider à sortir du ténébreux tunnel où ils se sont engouffrés...
    Voilà pourquoi j'ai fait ce rêve, et souhaite vivement qu'il se réalise un jour...INCH ALLAH!

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  5. Le pédagogue :

    Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, chargé par Allaah de transmettre à l’humanité Alqoraane qui est la synthèse, la continuation et la parachèvement du Message, s’est occupé de l’organisation des différents groupes de la population afin d’asseoir les bases de cet « l’Éta ».
    « À son arrivée à Médine, il ne trouva pas seulement l’anarchie, mais même l’absence de vie civique organisée. Il convoqua une assemblée des représentants de toutes les tribus de la région, musulmans et non-musulmans (incluant des arabes idolâtres, des juifs et des chrétiens) et leur proposa l’établissement d’une cité-état dans le but principal de faire régner l’ordre à l’intérieur et se défendre contre les invasions extérieures.
    Ceux qui acceptèrent établirent un document contenant les droits et les devoirs de l’administrateur et des administrés. Il nous est parvenu dans son intégralité et forme la première constitution écrite d’un État dans le monde, promulguée par le souverain et présentant toutes les exigences de la vie politique : indépendance à l’égard du reste du monde, tolérance religieuse à l’égard des différents groupes de la population, organisation de la justice, assurance sociale, défense, relations étrangères, législation etc…
    Les non-musulmans jouissaient de l’autonomie non seulement pour leur religion et leur statut personnel, mais également dans les domaines de la justice, de la loi etc… » Mohammad Hamiid Allaah).
    « Almohaajiroune », ont été accueillis par « alançaar », et tous, dans l’amour d’Allaah et sous la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, vont porter l’esprit de fraternisation à un degré qui raffermit la communauté (alomma, la matrie).
    Cet esprit de fraternisation a été très gravement atteint en l’an 37 (657) d’alhijra, année de la terrible bataille de Siffiine, qui marque une rupture et un déséquilibre dont les conséquences néfastes n’ont pas cessé de s’aggraver depuis.
    S’agissant de l’organisation, cela signifie qu’aujourd’hui et depuis des lustres, « l’État » des croyants et des croyantes, dont l’une des bases, était l’esprit de fraternisation, n’existe plus.
    Les croyants et les croyantes par contre, sont partout, seront toujours partout et continueront d’agir, par la miséricorde d’Allaah, selon l’éthique de l’Islaam et l’esprit de fraternisation.
    Fais de beaux rêves.

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  6. Le pédagogue :


    Les feuilles s’étiolent.
    Les branches s’affaiblissent.
    L’arbre est à l’agonie.
    Mais il y a encore la sève.
    Renaissance.
    Sont-ils égaux ceux qui savent et ceux qui ne savent pas ?
    L’eau de la pluie alimente des ruisseaux rouges.
    Couleur de terre.
    Sang des artères.
    L’herbe jaillit.
    Verte.
    Le Paradis est sous les pieds des mères.
    Sont-ils égaux ceux qui savent et ceux qui ne savent pas ?
    Observer les signes.
    Lire le temps et l’espace.
    Se voir dans les yeux de l’autre.
    Déchiffrer le langage.
    Sont-ils égaux ceux qui savent et ceux qui ne savent pas ?
    Recevoir.
    Partager.
    Donner.
    Transmettre.
    Sont-ils égaux ceux qui savent et ceux qui ne savent pas ?
    Comprendre le hennissement des chevaux.
    Marcher au rythme de leur galop.
    Se souvenir de l’engagement.
    Reconnaissance.
    Sont-ils égaux ceux qui savent et ceux qui ne savent pas ?
    S’abreuver à la Source.
    S’irriguer.
    Voir les mots en mouvement.
    Saisir le Sens.
    « Par le soleil et par sa clarté.
    Par la lune quand elle le suit.
    Par le jour quand il l’éclaire.
    Par la nuit quand elle l’enveloppe.
    Par le ciel et par Celui qui l’a construit.
    Par la terre et par Celui qui l’a étendue.
    Par l’âme et par Celui qui l’a harmonieusement façonnée.
    Et lui a inspiré son immoralité et sa piété.
    A réussi celui qui l’a purifiée.
    Et a perdu celui qui l’a corrompue » (Alqoraane, sourate 91, Achchamç, Le Soleil, aayate 1 à aayate 10).

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  7. Cher pédagogue, je pense que tu te trompes d'interlocuteur: qui crois-tu que je sois? Un renégat? Ou pire, un musulman ignorant et analphabète? Pourquoi es-tu obligé de me "décrire" par le menu l'historique de l'avènement de l'Islam et l'action du Prophète (au plan social, juridique et politique) comme si je t'ai donné l'impression (par mes commentaires) d'être "ignare" et que je méritais d'être absous par tes "mises au point" vraiment déplacées à mon encontre? Ta réponse qui ressemble à s'y méprendre à un prêche de Vendredi, qui plus est, déconnecté des réalités d'aujourd'hui, est pathétique à force d'être HORS SUJET!
    Car, quelle était le sujet au départ: le souhait que je formulais avec ferveur de voir le monde Arabo-Musulman (grâce à ses potentialités considérables en matière financière et culturelle, à sa position géopolitique, et surtout grâce à son histoire objectivement riche en apports civilisationnels) retrouver la PLACE prépondérante qu'il occupait, voici quelques siècles à peine, sur la scène internationale, et donc (comme le suggérait le titre de mon blog) renaître de ses cendres…
    L'Islam, dans cette perspective de mouvement vers le progrès social (et l'adaptation nécessaire de nos systèmes de gouvernance aux réalités "cruelles" qui nous entourent de toutes parts), ne saurait être le levier principal à cette "marche en avant" que nous impose l'histoire, mais seulement une incitation morale à nous conduire en ETRES HUMAINS, capables d'agir pour le bien-être et l'intérêt général de l'Omma l’Islamia!
    Si l'Occident a réussi si parfaitement (malgré quelques imperfections ça et là) l'exploit majeur de généraliser l'Enseignement et ses bienfaits à sa population, d'élever son niveau de vie et d'établir une justice sociale basée sur le DROIT DES CITOYENS (hommes et femmes), ce n'est pas par le truchement de l'Eglise Catholique (qui s’est vue contrainte de se plier aux exigences d’un monde qui évolue très vite), mais plutôt par une nouvelle approche politique, née des Nouvelles Théories Philosophiques des Siècles des Lumières, appelées "Liberté, Egalité, Fraternité" et véhiculées par un système de gouvernance appelé : DEMOCRATIE!
    Voilà où le bas blesse: le Monde Musulman qui a hérité de Valeurs Morales Universelles édictées par un Coran Novateur par ses Préceptes référentiels sur l’Egalité, la Justice et le Respect des Droits (des membres de la communauté : hommes/femmes/musulmans et non-musulmans), ce même Coran qui a érigé au niveau de dogme le principe de : « al-amr bil maârouf, wa nahy ala lmonkar », voilà que ce Monde Musulman a ignoré les Valeurs Référentielles de l’Islam, et croupit aujourd’hui dans un chaos indescriptible, fait de cupidité, d’injustice, d’assassinats et de guerres civiles ! Qui dit mieux !!
    Pendant ce temps là, l’Occident nous regarde d’un œil horrifié (et à juste titre !) de voir comment une si Grande Religion qui a tant donné à l’humanité soit tombée si bas !...
    C’est pourquoi je considère ton prêche sur l’Islam (vu à travers ta propre lorgnette) est inapproprié, parce qu’il ne tient pas compte de 14 siècles d’histoire passée, du monde nouveau qui surgit devant nous, ni de l’évolution inéluctable de l’humanité vers la modernité, au prix de sa survie…
    Avec cette réponse à ton commentaire, et les éclaircissements que j’ai apportés, je considère que le débat est clos.

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  8. Le pédagogue :


    Tu « ouvres » ton « blog » à des « échanges » de points de vue et dès que j’interviens à propos de « ton rêve » (personne d’autre ne l’a fait), tu considères que « le débat est clos » parce ce qu’il ne met pas en relief ta supposée culture !
    Bizarre !
    Je ne m’adresse pas qu’à toi.
    Je m’adresse à d’éventuels visiteurs de ton « espace ».
    Je le fais avec humilité et modestie.
    En cherchant à partager ce que je connais, sur ce qui a trait à « ton rêve ».
    Tu peux censurer mes interventions et tu n’as pas à te « justifier ».
    Tu ne seras ni le premier, ni le dernier :
    Rien à mes yeux ne justifie la censure, un virus qui, à tous les niveaux, « naît de ses cendres » Un virus que je combats et pour lequel j’ai une réserve inépuisable de mépris.
    Continue à faire « de beaux rêves ».

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