A L'OMBRE DE TAHA HUSSEIN

UN CITOYEN QUI S'INTERESSE A LA MARCHE DU SIECLE

lundi 5 août 2024

 

GESTICULATIONS INDECENTES ALGERIENNES APRES LA RECONNAISSANCE PAR LA FRANCE DU SAHARA MAROCAIN.

 

Ce mardi 30 Juillet 2024, qui célèbre au Maroc le 25ièm Anniversaire de l’accession au Trône du Roi Mohammed VI, a provoqué une déflagration diplomatique sans précédent dans la sous-région méditerranéenne.

Moi qui ai pris l’habitude de lire, dans le plus vil mépris, les sempiternelles jérémiades des autorités algériennes sur les succès diplomatiques récurrents du Royaume à propos de son Sahara, me voici comme tétanisé !!

D’un côté la France, par la plume de son Président Emmanuel Macron, dans sa lettre de Vœux adressée au Roi Mohammed VI, reconnait officiellement au Maroc sa Souveraineté sur son Sahara, en déclarant : « Je considère que le présent et l’avenir du Sahara occidental s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine » ! Et il ajoute que le projet « d’autonomie élargie » proposé par le Royaume « demeure la base la plus sérieuse, réaliste et crédible » pour résoudre ce conflit.

Et d’un autre côté, les autorités algériennes, par la bouche de leur Ministre des Affaires Etrangères, ignorant totalement le b.a-ba de la Diplomatie Internationale, n’a pas trouvé mieux que de vociférer des incongruités, voire des insultes sur l’attitude de la France (un pays souverain, qui vient de prendre une décision de géopolitique en toute liberté et objectivité, Membre permanent de Conseil de Sécurité de l’ONU, s’il vous plait !), qui plus est, intimement instruit sur ce dossier de par son passé colonial. La schizophrénie maladive des autorités algériennes agit comme si, en reconnaissant la souveraineté du Maroc sur son Sahara, la France a spolié un vaste territoire algérien au profit du Royaume !!! DEMENTIEL !

Ainsi donc, la MASCARADE algérienne qui a assez duré, et ses déclarations éhontées sur le « Droit des peuples à l’autodétermination » qui ont tant mobilisé l’opinion publique internationale par leur aspect légitime et solidaire, apparait aujourd’hui aux yeux des observateurs occidentaux comme un écran de fumée destiné à cacher un véritable dessein, celui d'étendre son hégémonie (par POLISARIO interposé) sur de nouveaux territoires sahariens marocains, encercler le Royaume par la même occasion, et chemin faisant, avoir accès libre sur la façade Atlantique ! Projet DIABOLIQUE s’il en est, mais hélas MALADROITEMENT EVENTE par l’amateurisme et l’aveuglement de la diplomatie algérienne elle-même, en dévoilant lamentablement leur véritable rôle hypocrite et manipulateur dans leur traitement du dossier du Sahara, avec leurs déclarations aussi malveillantes (doublées d'un sentiment de trahison) à l'endroit d'un pays SOUVERAIN qui soutien un autre pays SOUVERAIN !!!

 Où est le fantomatique POLISARIO dans ce discours ???

La question qui reste posée aujourd’hui, suite à ce nouveau SUCCES qui s’ajoute à ceux nombreux venant des quatre coins cardinaux : Afrique, USA, Amérique latine, Asie et Europe, quelle sera l’attitude du Conseil de Sécurité qui supervise les « négociations » sur ce dossier, et dont la France est Membre à part entière ?

Le plus étrange pour ne pas dire troublant, c’est qu’il ne s’est pas trouvé un SEUL média en France (et même en Europe), qui a relevé l’incongruité de l’attitude algérienne dans cette « affaire » dont le POLISARIO est totalement « évacué » pour le coup, (qu’il n’apparait que comme une marionnette dont l’étoffe s’étiole avec l’usure du temps), et qui a eu le courage de condamner un pays qui ose INSULTER l’intelligence française, et dont l’indécence et le manque de discernement de leur politique donne à leur diplomatie un air de chien aux abois !...

Et le plus navrant pour ne pas dire exaspérant, ce sont les réactions indignes de la « gauche française » qui, par pure idéologie simpliste et totalement passéiste (monarchie=dictature/république=démocratie) a manqué l’occasion de se monter respectueuse des enseignements de l’Histoire, en consultant les archives sur le Sahara Marocain pour agir en connaissance de cause, au lieu de suivre aveuglement les aberrations dithyrambiques algériennes sur un POLISARIO aux ordres, qui ne bénéficie d’aucune LEGITIMITE avérée, et de notoriété publique, totalement financé et armé par l’Algérie !

Comment réagiraient-ils ces médias, si d’aventure certains partis politiques Marocains viendraient à soutenir à hue et à dia « l’autodétermination » du peuple Corse ??? C’EST DU GRAND COMIQUE, NON ?... 

 

  

 

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jeudi 21 mars 2024

 


Mon fils qui adore les livres (et qui ne s’en prive pas quand il nous rend visite à Casa) est tombé sur une vraie perle : « J’ai couru vers le Nil » de l’Egyptien Alaa Aswany.

Il a eu la délicatesse, me connaissant bien, de « l’oublier », quand il rangeait ses affaires dans ses valises pour son retour dans son pays de résidence… lointain.

Comme l’auteur égyptien n’est pas à son premier succès (« L’immeuble Yacoubian », « Chicago », « J’ai voulu être Egyptien » etc…), et comme l’éditeur « Actes Sud » est connu pour avoir la « main heureuse » dans le choix de ses publications, j’étais tenté de me plonger dans sa lecture, malgré l’épaisseur du volume… J’avoue que je n’étais pas déçu, loin s’en faut.

Que dire ? C’est l’Egypte de 2011, avec la Révolution qui enflamme une Place Tahrir qui n’a jamais porté si bien son nom, et une destitution quasi improbable d’un Hosni Moubarak en fuite, laissant le pays dans une situation chaotique…

Mais en dehors de ces soubresauts totalement inédits dans une Egypte tenue jusque là de main de fer par un Raïs aveuglé par un Pouvoir sans concession, miné par l’oppression et la corruption, c’est la description chirurgicale (par Alaa Aswany au sommet de son art) d’une société égyptienne que l’auteur connaît bien dans ses moindres replis : conservatisme exacerbé, islamisme rampant, emprise militaire sur les principaux leviers de commande, une jeunesse estudiantine en ébullition et en quête d’une modernisation des institutions du pays qui reste paralysé par une chappe de plomb islamiste, et le règne sans partage d’une clique militaire assoiffée de pouvoir et des privilèges qui vont avec…

Et, comme une onde de romantisme (qui ne manque pas de piquant !) qui traverse le livre de bout en bout (au-dessus des foules déchainées manifestant leur hostilité à un régime décadent, et des ripostes violentes des forces de sécurité), un échange de messages par courrier électronique entre un couple de jeunes étudiants engagés dans cette Révolution en marche : lui, ingénieur dirigeant une usine appartenant à un « capitaliste » italien, et dont les ouvriers ont décidé de se solidariser avec le mouvement contestataire qui secoue le pays, en déclenchant une grève, elle, étudiante en médecine, fille rebelle d’un Général impliqué dans la riposte violente contre les foules manifestantes de la Place Tahrir…  

Je ne peux pas vous en dire plus : si vous êtes comme moi, nostalgique de cette brillantissime Egypte qui a bercé notre enfance et même notre adolescence par ses belles musiques lancinantes, ses chanteurs de grand talent qui ont immortalisé la chanson arabe à travers le monde, ses productions cinématographiques de très belles factures, sa prestigieuse presse, ses grands auteurs iconiques d’une littérature et d’une poésie arabes d’une richesse inégalable (qui ont subjugué des générations entières de fans, et qui continuent encore à nous subjuguer), et son dialecte arabe « musical » diffusée par l’inoubliable « Sawt al Arabe », cette Egypte qui nous a fait tant rêver et que nous regrettons beaucoup aujourd’hui de la voir sombrer dans la décadence, si donc vous gardez encore un zeste de nostalgie pour ce que fut cette Grande Nation, courez vite chez votre libraire pour commander sans plus tarder cette magnifique et captivante œuvre de Alaa Aswany : « J’AI COUU VERS LE NIL ».

Vous m’en remercierez, j’en suis convaincu !

            

 

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